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Il nous fait plaisir de vous présenter un article récemment publié par une de nos collaboratrices, aussi membre du Programme d'ambassadeurs étudiants de l'Association canadienne de psychologie positive.

Cimon-Paquet, C. (2020). Série concepts de psychologie positive du Canadian Positive Psychology Association Student Program: La psychologie positive, une révolution nécessaire. Repéré à https://cppastudents.medium.com/s%C3%A9rie-concepts-de-psychologie-positive-la-psychologie-positive-une-r%C3%A9volution-n%C3%A9cessaire-89de26524f19

Série Concepts de psychologie positive : La psychologie positive, une révolution nécessaire

La psychologie positive est un domaine d’étude scientifique qui porte sur les forces des individus et des communautés ainsi que sur leur fonctionnement optimal. Depuis les vingt dernières années, cette discipline prend beaucoup d’ampleur. Notamment, plusieurs études issues de la psychologie positive indiquent que des pratiques basées sur la pleine conscience, la gratitude et les forces des individus permettent d’augmenter notre niveau de bien-être et de diminuer nos niveaux de dépression, d’anxiété et de stress (1, 2).

L’essor récent de la psychologie positive a entraîné une certaine révolution dans le domaine de la psychologie. En l’an 2000, Martin Seligman et Mihaly Csikszentmihalyi, deux chercheurs américains, ont mis en lumière la nécessité d’étudier les aspects de la vie qui font qu’elle vaut la peine d’être vécue. Depuis la publication de leur article scientifique dans la revue American Psychologist (3), de nombreux scientifiques ont entrepris des études en psychologie positive afin de mieux comprendre ce qui rend les gens heureux. En effet, la santé ne se définit pas seulement par l’absence de maladie, mais bien par un état complet de bien-être physique, mental et social (4).

La santé ne se définit pas seulement par l’absence de maladie, mais bien par un état complet de bien-être physique, mental et social.

Afin de mieux comprendre ce qui rend les gens heureux, Christopher Peterson et Martin Seligman ont voulu identifier les forces et vertus communes à tous les êtres humains. Afin de créer cet inventaire de forces de caractère et vertus, Peterson s’est basé sur des textes religieux, politiques et culturels (5). Le manuel rapporte 24 forces et vertus (6), dont la bravoure, l’honnêteté, la spiritualité et l’humour. Ces forces et vertus sont classées en 6 grandes catégories; la sagesse, le courage, l’humanité, la justice, la tempérance et la transcendance. De façon intéressante, des études internationales ont montré que ces forces semblent universelles (7, 8). Chaque personne aurait en elle une diversité de forces et vertus. Plusieurs forces de caractère ont été associées au bonheur, comme l’espoir, l’amour et la gratitude.

Chaque personne aurait en elle une diversité de forces et vertus.

Alors que les forces de caractère servent surtout à avoir une meilleure connaissance de soi, la psychologie positive propose également des manières concrètes d’augmenter son niveau de bonheur. Seligman a notamment proposé plusieurs éléments qui pourraient augmenter notre bien-être psychologique; les émotions positives, l’engagement, les relations interpersonnelles, la quête de sens et l’accomplissement (5, 9).

De nombreuses interventions basées sur la psychologie positive se sont avérées efficaces. Notamment, certaines interventions ont permis de diminuer la dépression, l’anxiété et le stress en plus d’augmenter le niveau de bien-être chez des populations en santé et des populations cliniques, par exemple chez des individus souffrant de cancer, de dépression ou de maladies cardiovasculaires (1, 2).

Les interventions basées sur la psychologie positive entraînent plusieurs bénéfices individuels, mais également des bénéfices pour la société. Par exemple, les individus qui vivent plus de gratitude et ceux qui pratiquent la méditation de pleine conscience, en général ou lors d’interventions, seraient plus portés à adopter des comportements prosociaux (10, 11), qui visent à aider les autres. La méditation de pleine conscience consiste à cultiver une présence attentive (mindfulness), exempte de jugement. Ce type de méditation permet d’être conscient des émotions, des pensées et des sensations que l’on ressent dans le moment présent.

Les individus qui vivent plus de gratitude et ceux qui pratiquent la méditation de pleine conscience seraient plus portés à adopter des comportements prosociaux.

Bien que la psychologie positive porte principalement sur l’augmentation de qualités dites positives, tels que l’optimisme et le bonheur, certains chercheurs ont mis en lumière la présence de la souffrance et de la tristesse dans l’existence humaine (12). La souffrance peut laisser place à l’amour et à la croissance post-traumatique, qui est caractérisée par un changement positif suite à une situation très difficile. Paradoxalement, plus l’amour que l’on ressent envers une autre personne grandit, plus la souffrance engendrée par une potentielle rupture de cette relation augmente également (12). Ainsi, l’amour et la tristesse doivent cohabiter afin d’exister. Il serait donc faux de croire que la psychologie positive ne valorise que les émotions dites positives.

L’amour et la tristesse doivent cohabiter afin d’exister.

Dans le contexte de la pandémie liée à la COVID-19, de nombreux chercheurs étudient la réaction des humains face à cette crise sans précédent. Il s’agit d’une occasion en or d’étudier plus en profondeur la résilience humaine, soit la capacité des êtres humains à surmonter des épreuves difficiles (13). Durant cette période extraordinaire, les connaissances issues de la psychologie positive peuvent nous inspirer à poser des actions qui nous permettront de grandir individuellement et collectivement. Par exemple, nous pouvons profiter de cette période pour nous questionner sur nos forces et nos valeurs tant individuelles que sociétales. Ensuite, nous pouvons réfléchir aux meilleures façons d’utiliser nos forces pour traverser cette épreuve collective qu’est la pandémie actuelle.

Les connaissances issues de la psychologie positive peuvent nous inspirer à poser des actions qui nous permettront de grandir individuellement et collectivement.

Références citées dans le texte

  1. Chakhssi, F., Kraiss, J. T., Sommers-Spijkerman, M., & Bohlmeijer, E. T. (2018). The effect of positive psychology interventions on well-being and distress in clinical samples with psychiatric or somatic disorders: A systematic review and meta-analysis. BMC Psychiatry, 18(1), 211.
  2. Hendriks, T., Schotanus-Dijkstra, M., Hassankhan, A., de Jong, J., & Bohlmeijer, E. (2019). The efficacy of multi-component positive psychology interventions: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Journal of Happiness Studies, 1–34.
  3. Seligman, M. E. P., & Csikszentmihalyi, M. (2000). Positive psychology: An introduction. American Psychologist, 55(1), 5–14.
  4. Preamble to the Constitution of WHO as adopted by the International Health Conference, New York, 19 June — 22 July 1946; signed on 22 July 1946 by the representatives of 61 States (Official Records of WHO, no. 2, p. 100) and entered into force on 7 April 1948. The definition has not been amended since 1948.
  5. Seligman, M. E. (2019). Positive psychology: A personal history. Annual Review of Clinical Psychology, 15, 1–23.
  6. Peterson, C., & Seligman, M. E. P. (2004). Character strengths and virtues: A handbook and classification. American Psychological Association; Oxford University Press.
  7. Niemiec, R. M. (2013). VIA character strengths: Research and practice (The first 10 years). In Well-being and cultures (pp. 11–29). Springer.
  8. Nansook Park , Christopher Peterson & Martin E. P. Seligman (2006) Character strengths in fifty-four nations and the fifty US states, The Journal of Positive Psychology, 1(3), 118–129.
  9. Seligman, M. (2018). PERMA and the building blocks of well-being. The Journal of Positive Psychology, 13(4), 333–335.
  10. Donald, J. N., Sahdra, B. K., Van Zanden, B., Duineveld, J. J., Atkins, P. W., Marshall, S. L., & Ciarrochi, J. (2019). Does your mindfulness benefit others? A systematic review and meta‐analysis of the link between mindfulness and prosocial behaviour. British Journal of Psychology, 110(1), 101–125.
  11. Ma, L. K., Tunney, R. J., & Ferguson, E. (2017). Does gratitude enhance prosociality?: A meta-analytic review. Psychological Bulletin, 143(6), 601–635.
  12. Lomas, T., & Ivtzan, I. (2016). Second wave positive psychology: Exploring the positive–negative dialectics of wellbeing. Journal of Happiness Studies, 17(4), 1753–1768.
  13. Masten, A. S. (2001). Ordinary magic: Resilience processes in development. American psychologist, 56(3), 227–238.

 

Écrits par des chercheurses et chercheurs québécois ou internationaux, vous trouverez dans cette section des articles de référence sur la psychologie positive. La majorité des références d'articles sont suivies d'un astérisque * et s'adressent principalement aux professionnels mais certains visent le grand public. Bonne lecture.

 

Introduction à la psychologie positive

Aguerre, C. (2017). Regards croisés sur la santé, le rétablissement et le bien-être : psychologie positive, psychopathologie clinique et psychologie de la santé. Revue québécoise de psychologie, 38(1), 83–102. https://doi.org/10.7202/1040071ar *

Boniwell, I., Kauffman, C., & Bouffard, L. (2017). Le coaching en psychologie positive : cultiver le bien-être, les émotions positives et les forces personnelles. Revue québécoise de psychologie, 38(1), 207–224. https://doi.org/10.7202/1040076ar *

Brunson, L. (2017). Le bonheur collectif : Une approche-population au bien-être subjectif est-elle possible? Revue québécoise de psychologie, 38(1), 225–236. https://doi.org/10.7202/1040077ar *

Cimon-Paquet, C. (2020). Série concepts de psychologie positive du Canadian Positive Psychology Association Student Program: La psychologie positive, une révolution nécessaire. Repéré à https://cppastudents.medium.com/s%C3%A9rie-concepts-de-psychologie-positive-la-psychologie-positive-une-r%C3%A9volution-n%C3%A9cessaire-89de26524f19

Shankland, R., Benny, M., & Bressoud, N. (2017). Promotion de la santé mentale : les apports de la recherche en psychologie positive. La santé en action, 439, 17–19. Repéré à https://www.santepubliquefrance.fr/docs/promotion-de-la-sante-mentale-les-apports-de-la-recherche-en-psychologie-positive *

Shankland, R., & Benny, M. (2017). La psychologie positive : de nouvelles pistes pour la prévention et l’accompagnement. Le Journal des psychologues, 346, 16–21.*

 

Émotions positives

Reed, B., Hu, S., Tugade, M. M., & Bouffard, L. (2017). Émotions positives et résilience : effets des émotions positives sur le bien-être physique et psychologique. Revue québécoise de psychologie, 38(2), 5–19. https://doi.org/10.7202/1040768ar *

 

Flow

Csikszentmihalyi, M., & Bouffard, L. (2017). Le point sur le flow. Revue québécoise de psychologie, 38(1), 65–81. https://doi.org/10.7202/1040070ar *

 

Forces

Dubreuil, P., Forest, J., & Courcy, F. (2012). Nos forces et celles des autres : Comment en optimiser l’usage au travail? Gestion, 37, 63-73. *

Dubreuil, P., Forest, J., Girouard, S., & Crevier-Braud, L. (2011). La psychologie positive et l’approche basée sur les forces. Psychologie Québec, 28(4), 22–26. *

 

Gratitude

Shankland, R., & André, C. (2017). Gratitude et bien-être social : mécanismes explicatifs des effets de la gratitude sur le bien-être individuel et collectif. Revue québécoise de psychologie, 38(2), 43–64. https://doi.org/10.7202/1040770ar *

Watkins, P. C. (2011). Gratitude et bien-être. Dans C. Martin-Krumm, & C. Tarquinio (Éds), Traité de psychologie positive (pp. 519-537). De Boeck. *

 

Pandémie

Houle, J. et Radziszewski S. (2020). Pandémie : voici comment mieux gérer pandémie et vague à l’âme. Repéré à https://theconversation.com/pandemie-voici-comment-mieux-gerer-anxiete-et-vague-a-lame-149799

 

Politiques publiques

Oishi, S., & Diener, E. (2017). Le bonheur, but des politiques publiques? Revue québécoise de psychologie, 38(1), 237–256. https://doi.org/10.7202/1040078ar *

 

Personnes âgées

Lapierre, S., Marcoux, L., Desjardins, S., Dubé, M., Cantinotti, M., Miquelon, P., … Duchesne-Beauchamp, M. (2017). Un programme innovateur de promotion du bien-être psychologique pour des personnes âgées dépressives. Revue québécoise de psychologie, 38(1), 185–206. https://doi.org/10.7202/1040075ar *

 

Pleine conscience

Grégoire, S., Montani, F., & Baron, C. (2014). La présence attentive en milieu de travail : recherche et intervention. Revue québécoise de psychologie, 35(2), 117–134. *

 

Travail et organisations

Girouard, S., & Forest, J. (2016). Une histoire de succès et d’aspirations. RevueRH, 19(1), 30-35.

 

Pour ceux qui lisent l'anglais

 

Forces

Miglianico, M., Dubreuil, P., Miquelon, P., Bakker, A. B., & Martin-Krumm, C. (2020). Strength use in the workplace: A literature review. Journal of Happiness Studies, 21(2), 737-764.

Nous vous invitons à visiter le site internet du VIA Institute on Character, qui répertorie de nombreux articles scientifiques publiés en anglais au sujet des forces de caractère au https://www.viacharacter.org/research/findings.

 

Théorie de l'autodétermination

Nous vous invitons à visiter le site internet du Center for Self-Determination Theory, qui répertorie de nombreux articles scientifiques publiés en anglais au sujet de la théorie de l'autodétermination au https://selfdeterminationtheory.org/research/.

Les divisions sont des groupes de travail oeuvrant dans des domaines spécifiques. Le but d'une division est de développer la psychologie positive au Québec autour d'un domaine (p. ex., éducation).  Le travail effectué peut consister, par exemple, à développer des outils, à recenser des connaissances ou à organiser un événement. Les membres des divisions s'y impliquent librement d'une manière qui leur convient.
 
Voici les différentes divisions :
  • Intervention individuelle (clinique/coaching)
  • Éducation
  • Travail et organisations
  • Communautés
  • Santé
  • Étudiants/recherche

Les divisions étant à l'étape de la création, cette section est en développement.

Intervention individuelle (clinique/coaching)

Description :

La division intervention individuelle rassemble des psychothérapeutes, des coachs et des intervenants souhaitant échanger sur l’utilisation des outils en psychologie positive et produire des documents sur ces outils afin de les rendre disponibles à la communauté.

Responsables :

  • Marine Miglianico, M.Ps., candidate au Ph.D.: Psychologue et fondatrice de la Clinique de Psychologie Positive de Montréal.

Membres du comité :

  • Caroline Mailhot, T.S. :  Psychothérapeute, enseignante de pleine conscience et auto-compassion.
  • Di-Anne Robin, MAPP, CAPP : Coach et enseignante certifiée en PNL, spécialisée en psychologie positive et en résilience.
  • Jean-François Villeneuve, D.Ps.: Psychologue en modification des comportements de santé
  • Monique Boniewski, M.A., C.O. : Conseillère en orientation, coach certifiée ICF, directrice générale Association canadienne pour la santé mentale région de Québec.
  • Sylvie Boucher, M.Ps.: Psychologue, coach de vie et fondatrice du Centre d’Aide au Développement Personnel.
    Véronique Dagenais Desmarais, Ph.D.: Psychologue et fondatrice de S’élever en famille.

Objectifs / prospectives :

  • Expérimenter un projet pilote d’un groupe de codéveloppement professionnel favorisant des échanges théoriques et l’intégration des outils de la psychologie positive dans nos pratiques.
  • Rédiger un guide facilitant la mise sur pied de groupes de codéveloppement en psychologie positive.
  • Produire des documents (outils, articles, procédures, vignettes) adressés à différents publics cibles.

 Notre grand rêve :

Que la psychologie positive soit reconnue et intégrée dans les interventions d’un maximum de praticiens au Québec.

Créer et mettre en pratique un modèle intégrateur des différents concepts de la psychologie positive.

 

Éducation

Description :

Notre équipe rassemble différentes actrices du milieu scolaire et universitaire passionnées par l’éducation et la psychologie positive. Des valeurs communes d’apprentissage continu et de bien-être, pour soi et pour les autres, réunissent les membres de notre équipe, le tout dans le plaisir et l’optimisme. Nous pouvons compter sur des forces de caractère partagées dont l’authenticité et la gratitude afin d’incarner des modèles d’apprenantes bienveillantes, d’inspirer et de faire une différence en éducation, peu importe nos contextes d’intervention.

Responsables :

  • Julie Bazinet M.Éd. Conseillère pédagogique, CSS des Hautes-Rivières Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Brigitte Gagnon D.Éd. Professeure-chercheure en gestion de l’éducation, Université de Sherbrooke Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Membres du comité :

  • Caroline Benoit, Directrice d’établissement CSS des Hautes-Rivières
  • Karina Lapointe, Doctorante, UQO
  • Mylène Leroux, Professeure-chercheure, UQO
  • Brigitte Rainville, Enseignante au primaire, CSS des Hautes-Rivières
  • Florence Reid-Giroux, Étudiante à la maîtrise en éducation, UQO
  • Valérie Touchette, Directrice, Bonheur à l’école / Lykke

 

Objectifs / prospectives :

Créer ensemble un lieu

• d’apprentissages et développement professionnel en éducation positive;

• de présentation et de rayonnement de nos projets;

• de contribution à la société.

 

Notre grand rêve :

Que le bien-être des élèves et du personnel scolaire soit une priorité dans tous les établissements scolaires et qu’il se répercute dans toutes les sphères du système Québécois dans le but de vivre dans une société épanouie.

 

Travail et organisations

Description :

À venir

Responsables :

  • Jacinthe Bergevin, MSOD
  • Josée Blaquière, MSOD
  • Sylvie Ménard, M.Sc., candidate au Ph.D.
  • Philippe Dubreuil, D.Ps.

Membres du comité :

          À venir

Objectifs / prospectives :

 À venir

 

Communautés

Description :

En mettant en commun nos intérêts, nos forces, nos ressources et nos expériences, la division Communautés vise à développer le pouvoir d’agir collectivement afin de mettre en place des conditions favorisant l’épanouissement des communautés et de leurs membres.

 Responsables :

  • Jean-François Villeneuve, D.Ps. : Psychologue en modification des comportements de santé. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Nathalie Tanguay, M.Sc. : Agronome, coach en psychologie positive et en développement organisationnel. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Membres du comité :

  • Janie Houle, PhD : Psychologue communautaire et professeure titulaire, Université du Québec à Montréal.
  • Roxane de la Sablonnière, PhD : Professeure titulaire, experte en psychologie sociale, Université de Montréal.
  • Simon Coulombe, PhD: Professeur agrégé à l’Université Laval et titulaire de la Chaire Relief en santé mentale, autogestion et travail.
  • Yves Gros-Louis, M. Ps. : Psychologue, directeur Centre Psycho-Solutions.

Objectifs / prospectives :

  • Définir ce que signifie intervenir auprès d’une communauté à l’aide de la psychologie positive.
  • Développer un réseau de personnes intéressées à travailler auprès des communautés à l’aide de la psychologie positive et créer des espaces de collaboration entre les personnes de différentes disciplines et domaines d’intervention (psychologie, travail social, intervention et développement communautaire, etc.).
  • Développer une boîte à outils pour intervenir auprès des communautés.
  • Implanter un projet pilote d’intervention dont les principes seront transférables à d’autres communautés.
  • Travailler en collaboration avec des chercheurs afin de s’assurer de l’efficacité des interventions communautaires.
  • Sensibiliser nos collègues en psychologie positive à la pertinence de prendre en considération les facteurs sociaux et communautaires influençant le bien-être et l’épanouissement. 

Notre grand rêve :

Contribuer à l’épanouissement de notre société québécoise et de ses différentes communautés, et aussi à la résilience collective en situation de crises, grâce à la psychologie positive et des interventions testées scientifiquement.

Santé

Description :

La division Santé regroupe des membres qui s’intéressent à la contribution de la psychologie positive à la santé. Cette division considère la santé au sens large (ex., santé physique et mentale, maladies chroniques, santé optimale, vieillissement en santé, prévention, promotion). Elle s’intéresse par ailleurs au rôle du bien-être psychologique comme déterminant de la santé physique ainsi que, inversement, au rôle de la santé physique dans le maintien du bien-être psychologique. De plus, nous nous intéressons aux mécanismes qui contribuent à ces associations, tels que les processus biologiques. Finalement, nous nous intéressons aux modèles d’approche positive favorisant l’adoption des comportements de santé.

Responsables :

  • · Claudia Trudel-Fitzgerald, Ph.D.: Psychologue clinicienne; professeure ajointe au département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières; Chercheure au Centre de Recherche de l'Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal; Chercheure affiliée au Lee Kum Sheung Center for Health and Happiness à l’Université Harvard; Chercheure en bien-être et inégalités à l’Université du Michigan. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    · Jean-François Villeneuve, D.Ps. : Psychologue en modification des comportements de santé. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Membres du comité :

       · Patrick Berthiaume, B.A. : Consultant en entretien motivationnel; Membre et actuellement administrateur du Motivational Interviewing Network of Trainers (MINT).

Objectifs / prospectives :

· Définir plus en détail la pertinence, l’apport et l’étendue de la Division Santé.

· Répertorier les professionnels et chercheurs francophones ayant contribué à ce domaine.

· Transmettre des informations liées à ce domaine (ex., bulletins scientifiques vulgarisés, annonces de conférences et autres présentations du RQPP, mises à jour du site web et groupe Facebook).

· Réfléchir aux manières de soutenir les membres dans l’intégration de la psychologie positive et la santé dans leurs champs d’intervention respectifs.

 

Notre grand rêve :

Mettre sur pieds et développer un réseau francophone international portant sur le lien entre la psychologie positive et la santé, tant en recherche qu’en clinique.

 

 

Étudiants/recherche

Description :

 À venir

Responsables :

  • Catherine Cimon-Paquet, MSc., candidate au Ph.D.
  • Rémi Thériault, MSc., candidat au Ph.D.

Membres du comité :

          À venir

Objectifs / prospectives :

 À venir

 

Il existe d'autres associations qui oeuvrent au développement de la psychologie positive à travers le monde, dont les suivantes. Le Regroupement québécois de psychologie entretient déjà une relation fructueuse avec l'Association canadienne de psychologie positive. Nous souhaitons établir des liens avec nos collègues  internationaux.

 

        Association canadienne de psychologie positive : https://www.cppa.ca/

 

              International Positive Psychology Association : http://www.ippanetwork.org/

 

      Association française et francophone de psychologie positive : http://www.psychologie-positive.com/

 

  Réseau européen de psychologie positive : https://enpp.eu/

 

Mission

Nous sommes une organisation transdisciplinaire dynamique qui rassemble harmonieusement les forces vives de la psychologie positive au Québec afin d'en favoriser le développement rigoureux et concerté.

 Notre mission consiste à favoriser l’épanouissement et le développement optimal des individus, des organisations, des institutions, des communautés et de la société.

Vision

Nos propositions audacieuses :

En 2025,

  1. Nous sommes un regroupement qui a une reconnaissance et une légitimité de la part des autres associations en psychologie positive.
  2. Les chercheurs québécois en psychologie positive se connaissent et sont connectés au-delà des frontières disciplinaires ou méthodologiques.
  3. Les praticiens québécois en psychologie positive se connaissent et ont accès à des communautés de pratique interdisciplinaire par groupes d’intérêt.
  4. Les praticiens et chercheurs ont un lieu commun d’échange et de réflexion interdisciplinaire en français.
  5. Le grand public a accès à un ou des lieu(x) pour en apprendre plus sur la psychologie positive et des ressources en français sont disponibles.
  6. Un événement d’envergure tous les quatre ans est offert pour rassembler la communauté psychologie positive du Québec.
  7. Le regroupement développe ses liens avec les canadiens francophones praticiens et chercheurs en psychologie positive ainsi qu’avec la communauté francophone internationale en psychologie positive.

Valeurs de la communauté de la psychologie positive au Québec *

Éthique et rigueur scientifique

Valoriser le professionnalisme et l’esprit critique. Favoriser l’utilisation, la communication, la production de recherches et de ressources valides et crédibles.

Prudence et humilité

Prendre le temps de bâtir à un rythme sain pour l’ensemble de la communauté, être à l’écoute des considérations de chacun et démontrer une humilité par la reconnaissance de ses limites et de celles de la psychologie positive.

Confiance et audace

Oser croire en soi, en nous, en l’autre et en ce que la psychologie positive peut offrir.  Agir à partir de cette conviction.

 Bienveillance

Porter une attention particulière à la qualité des liens avec les clients, les patients, les collègues et les partenaires.

Gratitude

Apprécier ce qui est, ce qui a été créé jusqu’à maintenant et les possibilités que le futur laisse entrevoir.

Intégrité

Incarner ses propres valeurs et les principes de la psychologie positive. S’engager dans ses passions et accomplir ses visions.

Plaisir et stimulation intellectuelle

Créer des rencontres et des évènements qui génèrent des émotions positives. Aimer apprendre et être créatif dans la conception de nouvelles connaissances et pratiques.

Ouverture et flexibilité

Être curieux face aux points de vue différents et savoir remettre en question ses préconceptions.

Collaboration

Créer des ponts entre chercheurs, praticiens, étudiants ainsi qu’entre différents milieux, instances et professions. Apprécier la richesse de la complémentarité et coconstruire des pratiques significatives pour tous.

Perspective globale

         Entretenir une vision qui intègre les différentes dimensions de l’être humain, les expériences agréables et la souffrance humaine,

         le volet individuel et social.

* Synthèse des échanges à l'événement  "Vision 2020: Rêve au futur de la psychologie positive au Québec", 12 avril 2016.